CHARNIÈRES

 

Sauf si les portes sont à recouvrement d'une partie de leur épaisseur sur le bâti de façade, les charnières peuvent être utilisées dans la plupart des cas, en raison du choix étendu, relatif à leur proportion.

 

Elles se composent de deux lames de métal enroulées autour d'un axe. Lors qu'elles sont fondues elles sont ensuite percées et traversées par l'axe. Les lames qui représentent la surface à entailler de toute leur épaisseur dans le bâti et dans le chant de la porte, sont les branches percées de trous pour la fixation. On trouve des charnières dont les branches sont d'inégale largeur pour des travaux particuliers.

 

La partie cylindrique traversée par l'axe se nomme le noeud. Quand l'axe de la charnière se trouve situé en plan comme celui des pivots coudés, à mi distance de la face du bâti et de la porte, l'entrée du meuble se trouve complètement dégagée, lorsque la porte décrit en s'ouvrant un angle de 180°. Pour retirer la porte du bâti il est nécessaire de dévisser une branche à chacune des charnières.

 

On emploie parfois des charnières qui ont toute la longueur de la partie mobile, elles sont vendues au mètre linéaire sous la dénomination de charnière à piano. Leur emploi n'est pas cependant essentiellement réservé au ferrage des couvercles de clavier .

 

II existe des charnières à trois branches, les unes destinées au ferrage des paravents (fig. l), les autres dites de cartonnier sont utilisées pour le fonctionnement des volets dont le rôle dans le meuble consiste à condamner une ou deux rangées de tiroirs (fig. 2).

 

Charnières