COUVRE-JOINT

 

Lorsqu'un meuble est conçu pour recevoir deux portes, leur joint au centre est souligné et marqué par un couvre-joint qui participe à l'ornementation. Il peut être constitué par une simple baguette prise dans l'épaisseur du montant (fig. 1). Ce procédé est surtout employé dans les portes en menuiserie. Lors qu'elles sont unies le principe demeure le même mais le motif est plus discret (fig. 2).

Une place plus importante peut lui être attribuée sur les portes à grand cadre, le couvre-joint est embrevé en saillie (fig. 3) ou rapporté sur le vantail de droite (fig. 4). C'est le vantail de droite qui s'ouvre le premier et qui reçoit la serrure. Il maintient le vantail de gauche fermé par le dispositif de feuillure et par le couvre-joint qui ne déborde que de 5 ou 6 mm quelle que soit sa largeur.

Lorsqu'un meuble en ébénisterie a des portes constituées par deux panneaux contre-plaqués et plaqués, on peut donner un aspect d'ampleur et d'unité à la façade en supprimant le couvre-joint. La feuillure remplacée par un joint dit « à noix » ou « gueule de loup » est constituée par une baguette et une rainure de section semis circulaire. La baguette est collée sur le vantail de droite (fig. 5) après l'exécution du même profil sur les deux portes pour simplifier l'usinage.

Le procédé employé figure 6 est inspiré du précédent. La joue postérieure de la rainure circulaire sur le vantail de gauche, constitue une butée qui facilite la jonction des deux portes au cours de leur fermeture.

Empruntant le motif destiné au joint des portes pour souligner discrètement leur contour, la figure7 montre une disposition qui peut être souhaitable pour le parti architectural d'un meuble.

Sans modifier l'aspect extérieur d'un meuble à trois portes on peut transformer l'un des montants intermédiaires en couvre-joint (fig. 8). L'économie d'une serrure et la symétrie des entrées peuvent être les facteurs déterminants.

Couvre-joints